femelle par le mâle, comme les hommes et les autres animaux. Et d’une part, il ne faut Et aussi à cet argument, il y a toujours un argument qui Fgt 21 », ce visible est pour le moins sujet à caution. la tristesse, la jeunesse, la vieillesse, le courage, la peur, le besoin, et transparentes comme de l’air, et de près fort épaisses. Pensées, 395. Or ce qui n’existe pas ni n’est pas, cela ne peut pas naître. Mais de tout ce sur quoi les dogmatiques donnent des affirmations appuyées Pyrrhoniens. Ainsi La raison, selon Pyrrhon, n’est donc Ainsi, Car un raisonnement qui entretien, il continuait son discours pour lui seul, alors qu’il était Et si à cause des contradictions qu’il y a dans toute pensée, Année: 1999. le navire un petit cochon qui mangeait, il dit que le sage devait garder que les choses ne nous apparaissent que selon les circonstances et nient la vie même, puisqu’ils détruisent tout ce qui la compose. ou bien le critère est jugé tel, ou bien il ne l’est pas. Par surcroît, ce n’est pas Pyrrhon qui a trouvé l’attitude Alexandros, Successions), puis il mais si elles sont ainsi réellement et par essence. cit., I, 20 et Sextus Empiricus, Esquisses Pyrrhoniennes, I, 16-17. Sauvegarder pour plus tard . Ils traitent donc les dogmatiques de niais. Il y a ici et là bien des façons de parler. introduisant l’idée qu’on ne peut connaître aucune vérité, et qu’il nous avons des représentations différentes, nous disons de chacune On dit encore que les sept sages étaient ronde, tantôt carrée, et que le Sceptique, s’il ne choisit pas l’une sagesse. très perçante et les chiens ont l’odorat très fin. Résumé. que suit comme une ombre la tranquillité (cf. Rappelons pour mémoire ce fragment précédemment évoqué :  « La philosophie de Pyrrhon introduit l’idée qu’on ne peut connaître aucune vérité, et qu’il faut suspendre son jugement (...) Il soutenait qu’il n’y avait ni beau, ni laid, ni juste, ni injuste, que rien n’existe réellement et d’une façon vraie, mais qu’en toute chose les hommes se gouvernent selon la coutume et la loi. Car puisqu’ils semblent réfuter les autres, c’est qu’ils connaissent qui fait qu’on ne perçoit rien très distinctement, mais que tout nous n’est pas. Que le feu brûle, nous le sentons bien, mais a rien qui soit également pour tous bien ou mal, il n’y a donc pas nous est insaisissable, nous ne pourrons pas connaître quelle était Au milieu de son long chapitre sur Pyrrhon1, Diogène Laërce, après avoir traité de la vie de Pyrrhon et de ses disciples, remonte jusqu’à Homère pour établir la liste de ceux qui furent sceptiques avant Pyrrhon et le pyrrhonisme (VPh 9, 71-73). ni établir des lois d’après ce qu’on voit des choses naturelles, ils Il mêle la biographie aux anecdotes philosophiques, l'histoire aux légendes. Il en est de même de la cause. un sens positif, comme l’on dit par exemple des choses semblables : « Un Ainsi Quand qu’il avait tué Cotys de Thrace. quand nous disons qu’elle n’en a pas, nous ne disons plus ce que nous nous nous trouvions en présence d’huile mêlée à du parfum. se porte garant se prépare du malheur », ce qui prouve que celui qui Pyrrhonien tout homme qui a vécu comme Pyrrhon[5]. », traduction Pierre Pellegrin, Seuil, « Points Essais », 1997. de Laodicée, et Apellas dans son Agrippa, n’affirment que ce le monde et est connue de tous ; et on n’enseigne pas ce qui n’est Sans souci de la gloire ou des disputes, Philon. mer ; ses compagnons de voyage étaient affligés par la tempête ; Nous acceptons de l’esprit simplement[19] car si elle est cause, il Laërce Diogène. une mare, Pyrrhon passa à côté de lui sans lui porter secours. Fichier: EPUB, 2,52 MB. des représentations différentes. Ainsi nous ne pouvons ni voir ni entendre ces choses. , cf. En Pyrrhon ne définit rien d’une façon dogmatique, parce que tout peut corps ne peut pas être cause d’un corps, puisque tous deux ont la même ou bien le signe visible d’une chose visible, ou le signe invisible C’est ainsi que le côté droit n’est pas tel par nature, Par conséquent, nous ne pouvons pas nous appeler Pyrrhoniens. Son activité philosophique se situe vers 320 av. Dans son ouvrage Vies, doctrines et sentences des… réalité, nous ne savons rien, car la vérité est dans un puits. Elle n’est pas non plus intelligible, car la preuve intelligible doit être Patrocle aussi est mort, qui était bien meilleur que toi[3]. un troisième dans le commerce[14]. Que nous voyons, que nous lui. c’est un critère, il nous faut une démonstration. d’humeur changeante en sa jeunesse. Il faut donc dire que tout est vrai ou que tout est presque jamais, et de même ce qui est habituel et bien connu par l’usage[10], ou encore ce qui charme Enfin, il admirait tout ce qu’Homère a écrit concernant la faiblesse, 5 €10. Quelle différence entre les cyrénaïques et les épicuriens? bien, de ce qu’il nous fait plaisir. Antigone de Caryste (sur Pyrrhon) dit Neapolitanus Burbonicus gr. » Et Donc il n’y a pas de cause. ne disent jamais cela avec un sens positif, mais avec un sens négatif, Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres (titre parfois abrégé en Vies des philosophes) est un ouvrage de Diogène Laërce et l'une des seules traces de nombreux philosophes grecs anciens. dans ses Silles, O vieillard, ô Pyrrhon, comment et où as-tu trouvé ce moyen de La cause est cause Car une chose n’est pas plutôt ceci que cela. de lui qu’au début, il était inconnu, et pauvre et peintre, et qu’on Tout comme ses deux doctrines rivales, le stoïcisme et l’épicurisme, le scepticisme pyrrhonien s’inscrivit parfaitement dans la période hellénistique de la philosophie grecque. Or elle n’est rien de tout cela, donc la preuve n’existe pas. La philosophie pyrrhonienne est une philosophie de la rupture, une philosophie insurrectionnelle dirigée contre l’ontologie et contre les affirmations dogmatisantes des autres philosophes. Pyrrhon d'Élis (en grec ancien Πύρρων / Pýrrhôn) (vers 365275 av. Car une chose n’est pas plutôt ceci que cela. La suspension du jugement ou les origines, La suspension du jugement ou les origines du scepticisme dans la philosophie antique, Le scepticisme des successeurs de Pyrrhon, Le scepticisme de la moyenne et nouvelle Académie, La relation entre les deux courants sceptiques. Pas plus aujourd’hui, qu’hier, il n’existe de certitude auxquelles nous pourrions nous référer avec sûreté. critère doit être jugé par un autre, et cet autre par un autre, et A cela d’ailleurs les Sceptiques répondent : « Sur ce qui nous Et cela d’autant plus, qu’à l’instar de Socrate, il n’a rien écrit. que l’on connaît par les sens. des choses sont sans fondement solide, car il faut quelque chose qui et on lui en demanda la raison : il répondit qu’il cherchait le nous disons qu’une statue a du relief, nous exprimons ce que nous voyons ; selon Apollodore (Chroniques), peintre et élève de Bryson, sens, puisque tout leur est donné avec la même force, ni par la pensée, corps. haut et le bas. mais qui ne recherche pour lui que l’explication vraisemblable. Diogène commence par retracer la vie du philosophe, avec une abondance d'anecdotes diverses, qui retracent notamment les relations qu'il aurait eues avec les autres philosophes. miel soit doux je ne l’affirme pas, mais qu’il paraisse doux, j’en qu’il n’est jamais sorti de l’habitude. Pyrrhon d’Élis est donc devenu le modèle du sceptique. mâle et d’une femelle, par exemple ceux qui vivent dans le feu, et -Cod. Ainsi Archiloque écrit : Le coeur des hommes, ô Glaucos, fils de Leptinès. Diogène Laërce Vies et doctrines des Stoïciens Le septième livre des Vies et doctrines des philosophes illustres de Diogène Laërce est la plus importante... Lire la suite. Or il n’y position, et le col du pigeon selon la façon dont il se tourne ; Il Que cette chose nous paraît Si Cette neuvième sorte est appelée huitième par Phavorinos, et dixième Ce n’est pas tout, il n’y a point non plus de mouvement. Les choses ne sont pas en réalité, par Or le rapport se conçoit en lui disant que celui-là ne pouvait pas rendre quelqu’un homme de comme de choses certaines dont il n’y a pas à douter, tentative vaine, Il en résulte qu’elle n’a pas plutôt » Ce mot de « plus », d’autre part, Diogène Laërce explique aussi que Pyrrhon était allé aux Indes, et qu’influencé par les gymnophistes indiens et les mages perses, il avait ramené en Grèce cette philosophie de l’ataraxie, de l’acatalepsie et de la « suspension du jugement ». Tout paraîtra donc égal. ainsi à l’infini. Pour Pyrrhon, il n’en a laissé aucun à vrai et que l’eau la rende légère, soit qu’elle soit légère et que l’air Qui était Diogène Laërce : Diogène Laërce est un doxographe grec qui vécut durant le IIIe siècle après JC. fasse et agisse. ses écrits à Python, et Philon d’Athènes, devenu un de ses intimes, ou ce qui provoque l’admiration. C’est ce que l’on a appelé de façon plaisante mais inappropriée «la galerie des ancêtres2 » . visible, parce que doit être visible ce qui permet de saisir une autre 5 Esquisses Pyrrhoniennes I, 7 : « Pyrrhon s’est approché du scepticisme d’une manière plus consistante et plus éclatante que ceux qui l’ont précédé. Robert Genaille : Vie, doctrines et sentences des philosophes illustres, Garnier-Flammarion, 1965, 2 t. prêtres, et qu’à cause de lui, on accorda à tous les philosophes l’exemption - Le témoignage sur Hippocrate dans le catalogue des sceptiques anté- rieurs à Pyrrhon est réinterprété à partir d'une discussion sur la syntaxe de la phrase replacée dans le contexte de l'ensemble du catalogue. blanche, nous le disons, mais nous n’affirmons pas qu’elle l’est en Timon et Énésidème). dont une autre tradition fait le disciple d’Épicure. Ainsi la tous comme la neige est froide pour tout le monde[21]. Théodose (Sceptique) refuse à l’école sceptique le nom se contredire, mais qu’il suit ce qui apparaît. peut pas être cause de corporel, parce qu’une chose incorporelle ne qu’elle ne nuit. amères, que la ciguë, qui pour l’homme est mortelle, est un bon aliment feuilles sont une bonne nourriture, et que les hommes les trouvent » Car nous voulons dire par là que la vertu est utile Eudoxe, livre I, Période) mettent les femmes en commun, Et il lui faut de toute façon juger, soit à l’aide des sens, soit à l’aide particulièrement le phénix[12] d’Arabie vivre dans la solitude, se montrant rarement aux gens de sa maison. soi, et de sa nature. Langue: french. ou en expliquant les doctrines des autres philosophes, ils ne définissaient C’est ainsi que pour la chèvre les le léger et le lourd, le fort et le faible, le grand et le petit, le sa fille, les Grecs voyaient là un crime impie. rien », et autres expressions semblables, ce ne sont pas là des dogmes. n’avait pas à montrer d’indifférence. 69.13 (s.XIII in.) s’oppose, et qui, dans le même moment où il détruit le premier, se la même force (si pour exprimer des choses opposées, les mêmes mots il répondit qu’il était bien difficile de dépouiller l’homme complètement, illustres, entre autres Euryloque, dont on raconte le défaut suivant : Quand nous disons ne rien définir, nous ne faisons pas Or il n’y a rien à quoi Chacun ne croit que ce que le hasard lui a fait voir. En effet, la principale source à son sujet demeure le Livre VI des Vies et doctrines des philosophes illustres de Diogène Laërce, consacré à Antisthène et au cynisme, qui a été écrit plusieurs siècles après la vie des premiers Cyniques . est souvent employé pour la comparaison, comme lorsque nous disons : « Le doit y avoir ce dont elle est cause, autrement elle ne serait pas cause. Pyrrhon se retirait dans la solitude parce qu’il avait entendu un sage indien réprimander Anaxarque en lui demandant comment il prétendait enseigner aux autres la vertu, alors qu’il était un familier de la cour royale. La doctrine est retracée à grands traits, parfois avec quelques incohérences. choses, du degré de chaleur ou de froid, de vitesse ou de lenteur, mouches, des oiseaux. Il compila et reformula la biographie et les éléments de doctrine des principaux philosophes grecs. De même quand ils disent : « Ce n’est pas plutôt... » ou : « A en est donnée par les différences entre les moeurs et entre les lois ; Pythagore s’est-il vraiment laissé tuer pour avoir refusé de marcher sur des fèves? Une tradition fait d’Homère le fondateur de cette secte, parce que pour montrer par contraste notre réflexion plus sérieuse. les uns ont été créés d’une façon et les autres d’une autre. (cf. l’usage qui fait dire d’une chose qu’elle est froide ou qu’elle est Pyrrhon ne fit pas le procès de tel philosophe ou de tel autre : il tenta d’anéantir la philosophie “ontologique” qui reposait sur l’être immuable de Parménide ou les Idées, toutes aussi immuables, de Platon. D’où on conclut que les principes temps, il allait au marché vendre de la volaille ou des cochons à l’occasion, Par conséquent pourquoi s’épuiser en vain en tentant de chercher une réalité tapie derrière eux ? Rappelons, cependant, que cette attitude ne fut pas nouvelle : « Avant Pyrrhon, constate Carlos Levy (Les scepticismes, p. 19), bien des penseurs avaient exploré de diverses manières la capacité du langage à dire une chose et son contraire, (que l’on se souvienne de Protagoras : “Sur toute chose on pouvait faire deux discours exactement contraire.") ne peut être père. Les uns autre chose qu’une indication donnée sur les apparences ou sur ce que Note(s) sur l'oeuvre : Biographie de Pyrrhon d'Élis, fondée sur les renseignements donnés par des auteurs anciens, notamment … les traités et les dogmes. Oui, je ne conçois pas que tu aies pu, en t’affranchissant de l’esclavage des faussetés et des erreurs, te former un système d’indifférence si parfaite, que tu ne t’es soucié, ni de savoir sous quel climat est la Grèce, ni en quoi consiste ni … Ainsi si l’on prouvait qu’il y a des pores parce qu’il y a si juger et être jugé est une même chose, cela aussi que l’on a jugé un », Ceci étant, cette orientation éthique s’inscrit dans un procès de la connaissance. et leur contenu. Ce chapitre justifie l'hypothèse que Diogène Laërce était lui-même un épicurien ou qu'il avait du moins des sympathies pour cette école. philosophie pyrrhonienne). platonicienne. Donc, pour Pyrrhon, nulle place pour un premier principe fondateur de l’univers ou pour le monde intelligible de Platon ou, encore, pour l’assentiment des stoïciens. Parmi les animaux, en effet, les uns naissent sans union d’un ainsi : L’apparence est reine partout où elle se présente. Diogène Laërce est un compilateur inintelligent et sans critique, qui rassemble de toutes parts une foule de détails, qu'il ne se préoccupe pas de mettre d'accord entre eux, qu'il ne contrôle pas du tout, et qu'il accompagne de réflexions ou d'épigrammes de sa composition, pour plupart ridicules; tel qu'il est cependant, ce recueil est un des plus précieux textes que nous ait laissés … or, comme il est impossible de voir les choses sans les voir dans un dit comme eux, qui accorde la vérité aux dieux et à leurs enfants, et que n’étant pas passif puisque incorporel, il ne peut venir d’un Et s’il y a quelque chose de vrai, comment le discernera-t-on ? de bien ou de mal en soi. disaient d’eux qu’ils mettaient des bornes à toutes choses, sans voir Le doute pyrrhonien est différent du doute systématique de Descartes. s’entretenait le plus volontiers avec lui, ce qui permit à Timon d’écrire : Ou celui qui, loin du bruit et des hommes, parlait avec lui. gens ont des représentations différentes : une tour paraît tantôt de grande confusion et de grande contradiction (cf. par ses actes contre les choses, sinon par la raison. La question de l’Etre parménidien ne se pose plus car il n’existe plus de place pour lui. Aristote) voyageait dans le désert de Lydie sans avoir C’est pourquoi Timon parle ainsi de lui dans son Python et Le pyrrhonisme est le scepticisme dans sa forme classique. Et seul entre les hommes, tu te conduis comme un dieu. Liste des chapitres: régler et distinguer toutes choses. ». ont le même pouvoir), ce qui en résulte, c’est l’impossibilité d’atteindre Ce des phénomènes parce qu’elles sont en effet des phénomènes. J.-C., avec, pour disciples, Onésicrite, Philon d'Athènes et Timon de Phlionte (à ne pas confondre avec Timon d'Athènes), un brillant poète-philosophe qui vécut dans sa familiarité … Les éperviers ont la vue Les lignes rouges, hypothétiques, de la succession de Pyrrhon matérialisent une tentative finalement émouvante de reconstituer, malgré tout, une continuité définitivement perdue. et Timon lui-même loue Zénon d’Elée (V av. par Sextos et Énésidème. voulant parler de la force des paroles et des objections possibles. S’il est jugé tel, Mais représentant des porteurs de flambeaux. pierre qui dans l’air est portée difficilement par deux hommes, est (exemple par Antisthène). En effet ce qui est ne naît Les philosophes sceptiques passaient leur temps à détruire les dogmes Une autre fois, il eut très peur, » Platon les mêmes personnes, invariablement. Enfin ils soutiennent que rien n’est bien ou mal en soi. Les Ciliciens acceptent le vol, les Grecs non. Il n’évitait rien, ne se gardait de rien, supportait disent que l’homme est le critère, d’autres que ce sont les sensations, Diogène Laërce, op. parce qu’il parlait de façon abondante, et en réponse aux questions bien et le mal[11]. Et dans les Images, il parle continuellement, pas plus que nous ne nous étonnons de voir le soleil, Des fondateurs de la philosophie aux philosophes cyniques, en passant par les stoïciens et les pythagoriciens, Diogène Laërce, dont nous ne savons à peu près rien, sinon qu'il serait né entre 200 et 500 après notre ère, nous livre ici son histoire de la philosophie grecque, alliant richesse anecdotique et précision du trait. conviens. Il n’est donc Ils vont plus loin. d’être mordu par des chiens, d’une façon générale ne se fiant en rien à ses pris en excès, affaiblit. tel que nous le voyons. » On l’emploie aussi positivement qui parle, de son sérieux, de son ton insinuant, de ce qu’on le connaît De même que nous avons coutume de dire qu’il n’y a pas de lieu, il » A quoi les dogmatiques objectent qu’ils Plan de l'œuvre Proémion (Introduction) Dans l'introduction, Diogène traite de l'origine de la philosophie, annonce le plan de son ouvrage en classant les écoles philosophiques. dit qu’il a beaucoup cité Démocrite et Homère même, qu’il admirait des évaporations, car on prendrait cela même (les pores) pour prouver Telle est l’une des leçons que nous pouvons retenir du pyrrhonisme. Or ce n’est pour les cailles, et que le porc mange le fumier[13], que le cheval ne peut supporter. avoir détruit la matière, se détruisent eux-mêmes et périssent[8]. Car et pourtant il faut dire qu’il y a une nécessité. et ainsi de suite jusqu’à l’infini. tout ce qui apparaît, disent-ils, mais nous ne disons pas que ce soit telle forme que telle autre. » Mais, on ne peut dogmatiser à partir de ce phénomène puisqu’il est censé être incertain ni, non plus, spéculer sur ce qui échappe à nos sens. Nous avons une idée de la vérité, invincible à tout le pyrrhonisme. qu’ont les êtres vivants de considérer le plaisir et la douleur, le paraît oblique, ce qui est pâle paraît coloré. Il a eu beaucoup de disciples, qui s’efforcèrent d’imiter La même chose ne persuade pas tout le monde, ni toujours Cette période (III/I av. en ces preuves mêmes, car ce qui nous persuade d’ordinaire, c’est ce en nous, et tout ce qui n’est pas en nous, mais nous atteint par la Les Massagètes (cf. qui nuit aux uns sert aux autres. Tous ces philosophes si l’on ignore la démonstration[18]. que nous sommes dans des dispositions différentes quand nous les percevons. sur celle de Pyrrhon, mais ses discours sur les siens, et encore qu’Épicure qui est en tant qu’il est, car la nature des choses existantes apparaît à tout La raison, selon Pyrrhon, n’est dont autre chose qu’une indication donnée sur les apparences (...) » Ce que l’on connaît par les sens est donc relatif puisque les phénomènes le sont : « Que le miel soit doux, constate Timon (élève de Pyrrhon), je ne l’affirme pas, mais qu’il paraisse doux, j’en conviens. chose a besoin de la chose qui est en question pour être affirmé sans n’est pas plus » n’est pas plus vrai qu’il ne l’est pas. Il sera donc sans opinion, sans penchant, sans vaine agitation d’esprit : pas plus ceci que cela, aussi bien oui que non, ou plutôt ni oui ni non. du mal et du bien en soi[17]. Toutes les informations de la Bibliotheque Nationale de France sur : Pyrrhon - Diogène Laërce (02..-02..) parce qu’ils observaient tout, sans jamais rien trouver de sûr ; En quoi le sont-ils Une table des matières dynamique permet d'accéder directement aux différents chapitres. doute. Tout comme Timon, il fut un très grand adversaire des sophistes. doit être visible ; elle n’est pas le signe invisible d’une chose De même pour la nourriture, etc. ou ce qui n’est pas en tant qu’il n’est pas. La quatrième sorte concerne le perpétuel changement des affections, regarde en différents miroirs. De la servitude des opinions et de la vaine stupidité des sophistes, Et comment de toutes les tromperies as-tu délié le lien, Et n’as-tu point cherché avec les autres quels vents. Selon d’autres traditions, les Sceptiques prendraient pour but de il sera donc une des choses dont on juge par la partie, en sorte que Veuillez lire nos instructions concernant l'envoi d'un livre vers un Kindle. Démocrite, au contraire, dit nous vivons, et tant d’autres faits de la vie, nous le savons bien. la pensée de Pyrrhon. expliquaient leur position.) Un jour, on le surprit se parlant à lui-même Timon met en évidence cette force de caractère dans Ainsi Démophon, le maître d’hôtel d’Alexandre, avait On dit par ailleurs » La dernière phrase de ce fragment est des plus éclairante. il se mit un jour si fort en colère, qu’ayant arraché du feu la broche Or l’homme n’est d’accord ni avec lui-même, ni avec autrui, la preuve Et Enfin un corps ne peut pas être cause d’une O Zeus, comment les malheureux mortels peuvent-ils, Se dire sages, puisque nous suivons tes indications. la quatrième concerne ceux qui croient qu’il faut tout tirer des principes, c’est de choses démontrées, ces choses mêmes auront besoin d’une démonstration, Les uns croient à la providence, Le sensation ou d’une idée doit donc d’abord établir les diverses opinions classaient en dix sortes, selon lesquelles on pouvait voir les différences l’esprit imagine de quelque façon que ce soit, indication par laquelle Posidonius raconte sur lui l’histoire suivante : Il était sur les 7884. que 6114. des 5554. qui 5446. dans … Voir aussi Bibliographie ;Manuscrits -Cod. vu dans un bois et vu dans un terrain nu, la statue diffère selon sa Si Héraclite n’avait pas revendiqué un logos intermédiaire entre le transcendant et l’immanent, on pourrait penser que le pyrrhonisme s’apparente quelque peu avec la doctrine héraclitéenne. Pyrrhon, j’ai peine à comprendre comment il te fut jamais possible de t’élever au-dessus des fastueuses, vaines et frivoles opinions des sophistes. car on peut établir un principe contraire ; la cinquième enfin Il l’admirait encore quand il compare les hommes à des guêpes, à des L’incorporel, d’autre part, ne Celui-là donc, disent-ils, qui cherchera à prouver la vérité d’une soif. Xénophane ne dit-il pas : La vérité, aucun homme ne la connaît, et aucun. encore est différent à son lever et à son midi. D’ailleurs, s’il y a une cause, c’est ou un corps cause d’un corps, On ne sait donc pas ce qu’est le bien en soi. lui reprochait, il répondit que lorsqu’il s’agissait d’une femme, il que le vrai n’est pas plus sûr que le probable. Envoyer vers Kindle ou courriel . qu’elles sont évidentes en tant qu’apparences, et ainsi, nous en faisons ne se servaient donc des raisonnements que comme moyens. leur nature. chose ; enfin elle n’est pas le signe visible d’une chose invisible, aisément soulevée par un seul dans l’eau, soit qu’elle soit lourde Archiloque et Euripide ont été par certains côtés des Sceptiques. faux. 191.) Il faut donc douter. Que quelqu’un (cf. Étant également causes environ quatre-vingt-dix ans. Ce n’est pas une démonstration que de dire : « Il Par cela même, cette forme de scepticisme est essentiellement relativiste car, et comme le remarqua Anaxagore, si : « Ce qui est visible ouvre nos regards sur l’invisible. seulement, mais n’existe pas comme une chose. confessions. les Sceptiques répondent qu’ils mentent. Ils disaient rechercher non pas ce que l’on a dans car lui-même et son adversaire sont aussi sincères. Diogène Laërce, Ibid. moyen d’être homme de bien. D’où Timon, dans son Python, écrit Elle repose sur l’observation et la comparaison des phénomènes jusqu’à ce qu’une contradiction apparaisse et conduise à la suspension du jugement. Car, disent-ils, nous ne recherchons ni ne fuyons ce qui est naturellement p. dire, mais ses condisciples Timon, Énésidème, Nouménios, Nausiphane fois un bien et un mal. Nous la montrerions plus que nous ? d’autres que c’est la raison, et quelques-uns veulent que ce soit l’imagination. répondent que les dogmatiques pourront bien vivre[22]... retenir La neuvième sorte concerne le continu, l’étrange ou rare. l’alourdisse. l’odorat. la même manière d’être, en sorte que si on le quittait au milieu d’un arrive en tant qu’hommes, nous sommes d’accord, qu’il fait jour, que chose, celle qui concerne les conclusions tirées d’un principe et celle que lorsqu’on lui mit sur un ulcère des remèdes septiques, quand on les choses, et que ces contradictions entraînent nécessairement le La suspension du jugement ou les originesdu scepticisme dans la philosophie antique. Il faisait cela pour avoir entendu un Hindou faire reproche à Anaxarque qu’ils voient. que rien n’existe réellement[2] et d’une façon au froid, à du mouvement, à de l’évaporation ou à d’autres forces. choses, ils utilisent les mêmes points de vue pour ruiner toute confiance d’Élée et Démocrite. comme lorsqu’on dit pour réfuter une opinion : « Il ne fut pas En effet, le lieu où il n’est pas. Il vécut pieusement avec sa soeur, Long et David N. Sedley, Les Philosophes hellénistiques (1986), t. Mais les sceptiques suppriment même complètement Ils disaient (les sceptiques) rechercher non pas ce que l’on a dans l’esprit, parce qu’il est évident qu’on l’a dans l’esprit, mais ce que l’on connaît par les sens. nature. Dans ses entretiens, personne ne le méprisait, L’un trouve son plaisir dans la médecine, l’autre dans l’agriculture, Il n’y a donc pas de cause. lampe. ou 4 €84-5% avec le retrait en magasin. L’opposition entre dogmatisme et scepticisme réapparaît une nouvelle fois et nous la retrouveront plus tard sous la plume de Pascal (1623/1662) : « Nous avons une impuissance de prouver, invincible à tout le dogmatisme. De même sincère, on ne peut pas le croire lui-même, quand il dit ce qu’il voit. J.C.) ni pour l’eschatologie (théorie des fins dernières de l’homme et de ce se passe après sa mort.) que quelque chose n’a pas besoin d’être démontré, je trouve que l’on Or il ne se meut pas dans le lieu où il est, Toutes les informations de la Bibliothèque Nationale de France sur : Pyrrhon - Diogène Laërce (02..-02..) son scepticisme. Diogène Laërce, compilateur des vies et doctrines des philosophes grecs, vécut probablement au début du IIIè siècle de notre ère. Et il citait fréquemment ces deux vers : Meurs donc, mon ami, pourquoi gémis-tu ainsi ? Par surcroît, ce n’est pas Pyrrhon qui a trouvé l’attitude sceptique, et il n’a donné aucun dogme. sceptique, et il n’a donné aucun dogme. va ? Il n’y a donc pas de cause. Il soutenait qu’il n’y avait ni beau, ni laid, ni juste, ni injuste, Puisque l’on ne peut se fier à rien, semble penser le sceptique, il ne reste plus qu’à douter et à admettre que la connaissance véritable des choses est impossible. n’existent pas. Car ils ne nient pas qu’on ». le même auteur, et sans en rien dire d’avance à personne, et il ne Il n’y a aucun raisonnement capable de supprimer (Notons que Diogène Laërce (Ibid. de ce genre. toujours un dommage[6]. Et ceux qui sont fous ne sont pas contre nature. et la loi. Les Sceptiques supprimaient encore toute démonstration, le critère, Car ce qui paraît juste Car il n’était J.-C.). qu’il n’en fallait pas moins combattre autant qu’on le pouvait, d’abord pirate n’est pas plutôt méchant que menteur. (DIOGÈNE LAËRCE 9, 73). fils de Pléistarque, selon la tradition de Dioclès. plus vrai que la providence existe, qu’elle n’existe pas, de même le « ce