faux ! aube ! Et qui ferait — c'est là son fruit le plus certain — 4. Vie et mort ! Dans ce poème Victor Hugo s’engage donc contre un fléau de son époque. En continuant à naviguer sur le site, vous acceptez notre. Parfois, comme aux forêts la fuite des cavales, Les galops effrénés courent ; par intervalles, Le bal reprend haleine ; on s’interrompt, on fuit, On erre, deux à deux, sous les arbres sans bruit ; Puis, folle, et rappelant les ombres éloignées, La musique, jetant les notes à poignées, Revient, et les regards s’allument, et l’archet, Bondissant, ressaisit la foule qui marchait. Ses enfants ont faim. Melancholia (extrait) Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? Dans ce poème Victor Hugo s’engage donc contre un fléau de son époque. Il râle ; tout à l’heure encore il remuait ; Mais il ne bouge plus, et sa force est finie ; Et les coups furieux pleuvent ; son agonie Tente un dernier effort ; son pied fait un écart, Il tombe, et le voilà brisé sous le brancard ; Et, dans l’ombre, pendant que son bourreau redouble, Il regarde quelqu’un de sa prunelle trouble ; Et l’on voit lentement s’éteindre, humble et terni, Son œil plein des stupeurs sombres de l’infini, Où luit vaguement l’âme effrayante des choses. Poussière dont les grains semblent d’or au soleil ! Il fait bien froid, en vérité, Dans ce logis mal clos tout en haut de la rampe ; Les jours sont courts, il faut allumer une lampe ; L’huile est chère, le bois est cher, le pain est cher. Melancholia est un poème de Victor Hugo, paru en 1856 dans le recueil Les Contemplations. T'as quelque chose à dire, une réaction ? De l’inventeur mourant le parasite engraisse. Travail mauvais qui prend l’âge tendre en sa serre, Qui produit la richesse en créant la misère, Qui se sert d’un enfant ainsi que d’un outil ! Cours de Français - Les poètes engagés - Maxicours . Un long éclat de rire. Un homme y dort. Écoutez. Poète militant, il s’est préoccupé tout au long de sa vie du sort des misérables et a lutté contre toute forme d’injustice sociale. Le poème « Melancholia »évoque la tristesse et la mélancolie liées à la pauvreté et à la misère qui poussent les enfants à travailler. ». » L’aïeule. elle traîne une robe de soie, Elle chante, elle rit… ah ! Ô Dieu ! Titre issu d’une œuvre (gravure) de Dürer datée de 1514 (voir ci-dessus). Qui sanglote ? l’Analyse de MELANCHOLIA Tout d’abord, Victor Hugo dans son poème « MELANCHOLIA », montre les conditions déplorables des enfants dans le monde usinier pour faire avancer l’industrialisation. Dans son poème « Melancholia », extrait du recueil des Contemplations (1856), Victor Hugo dénonce les conditions pénibles des enfants qui travaillent à l'usine, dans un siècle où le progrès privilégie l'esprit de profit. révoltant ! Les nains sont dédaigneux de toute leur hauteur. travail dont le souffle étouffant Défait ce qu’a fait Dieu ; qui tue, œuvre insensée, La beauté sur les fronts, dans les cœurs la pensée, Et qui ferait — c’est là son fruit le plus certain — D’Apollon un bossu, de Voltaire un crétin ! Seule ! Ils savourent, ravis, l’éblouissement sombre Des beautés, des splendeurs, des quadrilles sans nombre, Des couples, des amours, des yeux bleus, des yeux noirs. C'est ici. Que ce travail, haï des mères, soit maudit ! Et qui pleure ? Aussi quelle pâleur ! Ô jeunesse ! elle a du courage, une aiguille, Elle travaille, et peut gagner dans son réduit, En travaillant le jour, en travaillant la nuit, Un peu de pain, un gîte, une jupe de toile. (Infos : Victor Hugo, chef de file de l'école romantique s'est très vite impliqué dans la vie de son époque. Sur notre site, vous pouvez trouver un grand recueil de poèmes de plus de 1000 poètes. Retrouvez le poème Melancholia de Victor Hugo extrait du recueil de poésie Les Contemplations en pdf, vidéo streaming, lecture audio, texte gratuit et images à télécharger qu’il soit maudit au nom du travail même, Au nom du vrai travail, saint, fécond, généreux, Qui fait le peuple libre et qui rend l’homme heureux ! Défait ce qu'a fait Dieu ; qui tue, œuvre insensée, Au-dessus de la faim, le festin qui flamboie, Et sur le pâle amas des cris et des douleurs, Les chansons et le rire et les chapeaux de fleurs ! Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas ! Melancholia est un poème de Victor Hugo, paru en 1856 dans le recueil Les Contemplations. … C’est fini. propose tres largement sa vision de l.art dramatique, du drame romantique. Prévenez-moi par e-mail en cas de réponse à mon commentaire. Et le roulier n’est plus qu’un orage de coups Tombant sur ce forçat qui traîne des licous, Qui souffre et ne connaît ni repos ni dimanche. Victor Hugo est l.un des ecrivains majeurs du XIX°. Le soir, elle regarde en rêvant quelque étoile, Et chante au bord du toit tant que dure l’été. Et le peuple sévère, avec sa grande voix, Souffle qui courbe un homme et qui brise une femme, Lui dit quand elle vient : « C’est toi ? Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las. La foule hait cet homme et proscrit cette femme ; Ils sont maudits. Jamais on ne s’arrête et jamais on ne joue. Victor Hugo, « Melancholia » (1856) « Melancholia » est un long poème dénonçant la misère du peuple dans le contexte de la révolution industrielle. asiles ! Indiquez-nous votre adresse, nous vous enverrons un email pour regénérer un mot de passe. Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ? Peuple océan jetant l’écume populace ! pauvre âme aux abois ! Hélas ! Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? Rachitisme ! Mais l’hiver vient. solitudes ! bois profonds ! Cet avocat plaide toutes les causes ; Il rit des généreux qui désirent savoir Si blanc n’a pas raison, avant de dire noir ; Calme, en sa conscience il met ce qu’il rencontre, Ou le sac d’argent Pour, ou le sac d’argent Contre ; Le sac pèse pour lui ce que la cause vaut. l’engagement politique de Victor Hugoauprès des plus démunis. Nul abri. Ô délire ! selon les recommandations des projets correspondants. Melancholia, Victor Hugo I. L’image des enfants à l’usine 1) La description s’appuie sur des éléments réalistes :-L’âge des enfants (v.3)-La durée journalière du travail (v.4)-La nature dutravail : des taches répétitives, dangereuses, épuisantes (v.5,6) Conséquences sur les enfants :-Physiques: « que la fièvre maigrit » Ô hideux coins de rue où le chiffonnier morne Va, tenant à la main sa lanterne de corne, Vos tas d’ordures sont moins noirs que les vivants ! Ces filles de huit ans qu’on voit cheminer seules ? Ce juge, — ce marchand, — fâché de perdre une heure, Jette un regard distrait sur cet homme qui pleure, L’envoie au bagne, et part pour sa maison des champs. Mais elle est seule, elle est sans parents, pauvre fille ! Un mot, un poème: « Melancholia », Victor Hugo. Les multitudes vont et viennent dans les rues. Le poème est paru en 1856 mais a été écrit en 1838. Ce passant Fit sa fortune à l’heure où tu versais ton sang ; Il jouait à la baisse, et montait à mesure Que notre chute était plus profonde et plus sûre ; Il fallait un vautour à nos morts ; il le fut ; Il fit, travailleur âpre et toujours à l’affût, Suer à nos malheurs des châteaux et des rentes ; Moscou remplit ses prés de meules odorantes ; Pour lui, Leipsick payait des chiens et des valets, Et la Bérésina charriait un palais ; Pour lui, pour que cet homme ait des fleurs, des charmilles, Des parcs dans Paris même ouvrant leurs larges grilles, Des jardins où l’on voit le cygne errer sur l’eau, Un million joyeux sortit de Waterloo ; Si bien que du désastre il a fait sa victoire, Et que, pour la manger, et la tordre, et la boire, Ce Shaylock, avec le sabre de Blucher, A coupé sur la France une livre de chair. L’animal éperdu ne peut plus faire un pas ; Il sent l’ombre sur lui peser ; il ne sait pas, Sous le bloc qui l’écrase et le fouet qui l’assomme, Ce que lui veut la pierre et ce que lui veut l’homme. C’est donc aussi un plaidoyer en faveur des plus faibles, qu’il poursuivra dans son roman Les Misérables, publié en … Victor Hugo la cendre est sur leur joue. D’autres, toute la nuit, roulent les dés joyeux, Ou bien, âpre, et mêlant les cartes qu’ils caressent, Où des spectres riants ou sanglants apparaissent, Leur soif de l’or, penchée autour d’un tapis vert, Jusqu’à ce qu’au volet le jour bâille entr’ouvert, Poursuit le pharaon, le lansquenet ou l’hombre ; Et, pendant qu’on gémit et qu’on frémit dans l’ombre, Pendant que les greniers grelottent sous les toits, Que les fleuves, passants pleins de lugubres voix, Heurtent aux grands quais blancs les glaçons qu’ils charrient, Tous ces hommes contents de vivre, boivent, rient, Chantent ; et, par moments, on voit, au-dessus d’eux, Deux poteaux soutenant un triangle hideux, Qui sortent lentement du noir pavé des villes… —. Là sont tous les chaos et toutes les grandeurs ; Là, fauve, avec ses maux, ses horreurs, ses laideurs, Ses larves, désespoirs, haines, désirs, souffrances, Qu’on distingue à travers de vagues transparences, Ses rudes appétits, redoutables aimants, Ses prostitutions, ses avilissements, Et la fatalité des mœurs imperdables, La misère épaissit ses couches formidables. Captcha loading...Afin de pouvoir ignorer le CAPTCHA, merci d'autoriser le JavaScript. Il faut donc qu’elle meure ! Il se livre à un véritable réquisitoire contre les exploiteurs et le capitalisme moderne naissant. Maudit comme le vice où l’on s’abâtardit, Maudit comme l’opprobre et comme le blasphème ! Bof Ils semblent dire à Dieu : « Petits comme nous sommes, » Ô servitude infâme imposée à l’enfant ! et d’encens et de bruit enivrées, L’heure emporte en riant les rapides soirées, Et les nuits et les jours, feuilles mortes des cieux. Vous trouverez ici toutes les collections que vous avez créées auparavant. Lire plus tardAjouter aux FavorisAjouter à ma collection. Rachitisme ! Lisez, notez, partagez et appréciez la poésie! Qui brise la jeunesse en fleur ! l’injure ardente et triste, À chaque pas qu’il fait, se transforme et persiste. Il n'y a pas vraiment de lois à cette époque pour encadrer le travail des enfants. Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ; Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement Dans la même prison le même mouvement. On compare souvent ce poème aux Misérables, car Victor Hugo y dénonce les conditions de travail et de vie de son époque. 6. 3. travail dont le souffle étouffant Foules ! Jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue. la cendre est sur leur joue. qui donne, en somme, Une âme à la machine et la retire à l’homme ! Malheureuse ! On compare souvent ce poème aux Misérables, car Victor Hugo y dénonce les conditions de travail et de vie de son époque. » Lui, cependant, tandis qu’on bave sur sa palme, Debout, les bras croisés, le front levé, l’œil calme, Il contemple, serein, l’idéal et le beau ; Il rêve ; et, par moments, il secoue un flambeau Qui, sous ses pieds, dans l’ombre, éblouissant la haine, Éclaire tout à coup le fond de l’âme humaine ; Ou, ministre, il prodigue et ses nuits et ses jours ; Orateur, il entasse efforts, travaux, discours ; Il marche, il lutte ! 5. Chiens, voitures, chevaux ! Les lustres aux plafonds laissent pendre leurs flammes, Et semblent la racine ardente et pleine d’âmes De quelque arbre céleste épanoui plus haut. Dans ce poème, Hugo évoque le travail dur et pénible des enfants. C’est dans ce contexte que Victor Hugo, dans son recueil poétique Les Contemplations, notamment dans le poème « Melancholia », extrait du livre III, paru en 1856, veut se faire le porte-parole de ces enfants : comment parvient-il à mettre son talent de poète au service d’une cause ? Que veut-il ? La vierge aux yeux hagards et doux. Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) C'était OK C’est donc aussi un plaidoyer en faveur des plus faibles, qu’il poursuivra dans son roman Les Misérables, publié en … sillons creusés par ces mornes charrues : Nuit, douleur, deuil ! Quel est leur crime ? » Tous ! Nous étudierons dans un premier temps l’exploitation des enfants de l’usine. printemps ! Les fleurs couvrent les seins et débordent des vases. 0 AVIS, CRITIQUES ET ANALYSES. Et le fond est horreur, et la surface est joie. cela se voit souvent. Victor Hugo, Mélancholia 1. Écoutez bien. 2. Ils ne regardent pas dans les ombres moroses. Accroupis sous les dents d'une machine sombre, Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre, Innocents dans un bagne, anges dans un enfer, Ils travaillent. 16 Points J'ai aimé Dans ce poème, Hugo évoqua le travail dur et pénible des enfants. 7. ⚠️ lire le texte à l’oral de français. : En 1838, Victor Hugo publie dans les Contemplations un poème intitulé Melancholia. C’est juste, puisque l’un a tout et l’autre rien. Victor Hugo dénonce en grande partie dans ce poème l’injustice sociale. Victor Hugo, dans Melancholia, nous fait une description lyrique du monde de l'usine et de la souffrance des enfants qui travaillent. Quand on voile Lazare, on efface Jésus. Les vents. Aidez-nous à constituer la collection de poésie contemporaine la plus populaire sur Internet! qui donne, en somme, La dernière modification de cette page a été faite le 5 février 2021 à 09:13. Ensuite nous verrons en quoi ce poème fait part de sentiments, d’idées de justice et de liberté. L’opinion rampante accable l’opprimé, Et, chatte aux pieds des forts, pour le faible est tigresse. Elle accuse quelqu’un, une autre femme, ou bien Son mari. Le bal, tout frissonnant de souffles et d’extases, Rayonne, étourdissant ce qui s’évanouit ; Éden étrange fait de lumière et de nuit. Mais, vois, là-bas, le long du vert sillon, Une calèche arrive, et, comme un tourbillon, Dans la poudre du soir qu’à ton front tu secoues, Mêle l’éclair du fouet au tonnerre des roues. Hélas ! grand Dieu ! Quand Victor Hugo écrit le poème « Melancholia » en 1838, la France n'a pas encore adopté de législation encadrant le travail des enfants. https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Melancholia_(Victor_Hugo)&oldid=179594491, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Une femme au profil décharné, Maigre, blême, portant un enfant étonné, Est là qui se … Accroupis sous les dents d'une machine sombre , Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l’ombre , Innocents dans un bagne , anges dans un enfer, Ils travaillent. Aussi quelle pâleur ! Scribes, savants, rhéteurs, les salons, la cohue, Ceux qui n’ignorent rien, ceux qui doutent de tout, Ceux qui flattent le roi, ceux qui flattent l’égout, Tous hurlent à la fois et font un bruit sinistre. Il est très clair que Victor Hugo ne s'oppose pas au travail en général mais seulement à celui des enfants puisqu'il conclut son poème en reconnaissant le travail des adultes comme étant « sain », « fécond » et « généreux », comme étant vecteur de liberté et de bonheur. Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ? Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas ! 1.5k Lectures Au nom du vrai travail, sain, fécond, généreux, Cette fille au doux front a cru peut-être, un jour, Avoir droit au bonheur, à la joie, à l’amour. Ce poème t'a-t-il touché ? Ô Dieu ! Dans ce poème en alexandrins , Victor Hugo dénonce le travail dur et pénible des enfants. Lapoesie.org est un site de poésie gratuit. Dans le texte, le poète décrit le travail répétitif, difficile et dangereux du travail industriel de l’époque. Il tire, traîne, geint, tire encore et s’arrête ; Le fouet noir tourbillonne au-dessus de sa tête ; C’est lundi ; l’homme hier buvait aux Porcherons Un vin plein de fureur, de cris et de jurons ; Oh ! Or, de vous deux, c’est toi qu’on hait, lui qu’on vénère ; Vieillard, tu n’es qu’un gueux, et ce millionnaire, C’est l’honnête homme. Qui se sert d'un enfant ainsi que d'un outil ! Incroyable, par Melancholia est un poème de Victor Hugo, paru en 1856 dans le recueil Les Contemplations. Cet homme ne croit rien et fait semblant de croire ; Il a l’œil clair, le front gracieux, l’âme noire ; Il se courbe ; il sera votre maître demain. L’envie alors, ce démon vigilant, Accourt, le reconnaît, lui ferme la paupière, Prend soin de la clouer de ses mains dans la bière, Se penche, écoute, épie en cette sombre nuit S’il est vraiment bien mort, s’il ne fait pas de bruit, S’il ne peut plus savoir de quel nom on le nomme, Et, s’essuyant les yeux, dit : « C’était un grand homme ! Il veut obtenir l'adhésion de son lecteur, le persuader. 8. L’enfant travaille et lutte encor ; Elle est honnête ; mais elle a, quand elle veille, La misère, démon, qui lui parle à l’oreille. Maudit comme l'opprobre et comme le blasphème ! Embusqué, plume au poing, dans un journal dévot, Comme un bandit tuerait, cet écrivain diffame. — Pour eux tous et pour ceux qui viendront, Il va semant la gloire, il recueille l’affront. Une âme à la machine et la retire à l'homme ! Vieillard, chapeau bas ! onde où l’hydre à l’infini s’enlace ! cendre au reflet vermeil ! Qui produit la richesse en créant la misère, Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ? Si la corde se casse, il frappe avec le pié ; Et le cheval, tremblant, hagard, estropié, Baisse son cou lugubre et sa tête égarée ; On entend, sous les coups de la botte ferrée, Sonner le ventre nu du pauvre être muet ! L’homme est au cabaret pendant qu’elle travaille. On compare souvent ce poème aux Misérables, car Victor Hugo y dénonce les conditions de travail et de vie de son époque. » Ô forêts ! Progrès dont on demande : « Où va-t-il ? Melancholia est un poème de Victor Hugo, paru en 1856 dans le recueil Les Contemplations. Notre Père, voyez ce que nous font les hommes ! Lecture analytique linéaire : Melancholia (Victor Hugo, Livre III des Contemplations) Situation : Extrait d’un long poème intitulé « Melancholia ». Si c’est un orateur ou si c’est un ministre, On le siffle. La mère. Dans ce poème, dont les vers sont en alexandrins,Victor Hugo dénonce le travail des enfants, plus particulièrement « l' exploitation » des enfants dans les usines. « Melancholia » désigne alors la mélancolie politique de Victor Hugo devant l'exploitation des enfants. Si vous n’avez pas de compte Créer un compte. Dans ce poème en alexandrins, Hugo évoque le travail dur et pénible des enfants. Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ; Ils vont, de l'aube au soir , faire éternellement Dans la même prison le même mouvement. 10. (extrait) ... Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? Qui dit : « J’ai froid ? Melancholia est également le titre du troisième volume du Courrier des Pays-Bas de Léon Daudet. Si c’est un poète, il entend Ce chœur : « Absurde ! Dans ce poème en alexandrins, Victor Hugo dénonce le travail dur et pénible des enfants. Ce serait un ennemi public, Un monstre fabuleux, dragon ou basilic, Qu’il serait moins traqué de toutes les manières, Moins entouré de gens armés de grosses pierres, Moins haï ! En 1856, Victor Hugo publia Melancholia, poème en alexandrins, extrait de Les Contemplations. qu'il soit maudit au nom du travail même, mais que faire ?… — Voilà Ce qui fait qu’un matin la douce fille alla Droit au gouffre, et qu’enfin, à présent, ce qui monte À son front, ce n’est plus la pudeur, c’est la honte. Mélancholia, Victor Hugo. Tu casses des cailloux, vieillard, sur le chemin ; Ton feutre humble et troué s’ouvre à l’air qui le mouille ; Sous la pluie et le temps ton crâne nu se rouille ; Le chaud est ton tyran, le froid est ton bourreau ; Ton vieux corps grelottant tremble sous ton sarrau ; Ta cahute, au niveau du fossé de la route, Offre son toit de mousse à la chèvre qui broute ; Tu gagnes dans ton jour juste assez de pain noir Pour manger le matin et pour jeûner le soir ; Et, fantôme suspect devant qui l’on recule, Regardé de travers quand vient le crépuscule, Pauvre au point d’alarmer les allants et venants, Frère sombre et pensif des arbres frissonnants, Tu laisses choir tes ans ainsi qu’eux leur feuillage ; Autrefois, homme alors dans la force de l’âge, Quand tu vis que l’Europe implacable venait, Et menaçait Paris et notre aube qui naît, Et, mer d’hommes, roulait vers la France effarée, Et le Russe et le Hun sur la terre sacrée Se ruer, et le nord revomir Attila, Tu te levas, tu pris ta fourche ; en ces temps-là, Tu fus, devant les rois qui tenaient la campagne, Un des grands paysans de la grande Champagne. Ils semblent dire à Dieu : « Petits comme nous sommes, « Notre père, voyez ce que nous font les hommes ! Un homme s’est fait riche en vendant à faux poids ; La loi le fait juré. Le pesant chariot porte une énorme pierre ; Le limonier, suant du mors à la croupière, Tire, et le roulier fouette, et le pavé glissant Monte, et le cheval triste à le poitrail en sang. Victor Hugo a été le chef de file du romantisme au XIX ème siècle. Le monde parle, assure, affirme, jure, ment, Triche, et rit d’escroquer la dupe Dévouement. Elle pleure, et s’en va. Quand ce spectre a passé, Ô penseurs, au milieu de ce groupe amassé, Qui vient de voir le fond d’un cœur qui se déchire, Qu’entendez-vous toujours ? ». Passez au mode éclairé qui est plus agréable pour vos yeux pendant la journée. Qui, des vents ou des cœurs, est le plus sûr ? Travail mauvais qui prend l'âge tendre en sa serre, Les valses, visions, passent dans les miroirs. D'Apollon un bossu, de Voltaire un crétin ! » bons et méchants ; Et rien ne reste là qu’un Christ pensif et pâle, Levant les bras au ciel dans le fond de la salle. C’est bien. Ils n’ont qu’une pensée : A quel néant jeter la journée insensée ? Dans ce poème en alexandrins, Victor Hugo dénonce le travail dur et pénible des enfants. Maudit comme le vice où l'on s'abâtardit, Accroupis sous les dents d’une machine sombre, Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l’ombre, Innocents dans un bagne, anges dans un enfer, Ils travaillent. — On le hue ! 9. » Noir paradis dansant sur l’immense cachot ! Bonne analyse de cette gravure à cette adresse : PROBLÉMATIQUE : à travers quels procédés Victor Hugo va-t-il mettre en avant la misère qui torture la population et surtout les enfants? Passez en mode sombre, plus agréable pour vos yeux la nuit. Ils n’admettent que l’air tout parfumé de roses, La volupté, l’orgueil, l’ivresse et le laquais Ce spectre galonné du pauvre, à leurs banquets. Progrès dont on demande : « Où va-t-il ? Que ce travail, haï des mères, soit maudit ! L’extrait suivant est le plus célèbre. Tout est d'airain, tout est de fer. Ils ont aimé. Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ? Un jour, ô jour sombre ! Les carrefours sont pleins de chocs et de combats. — Certe, on le va couronner ! Le poème Melancholia de l'auteur Victor Hugo à lire dans le coin des mots Le besoin fuit le mal qui le tente et le suit, Et l’homme cherche l’homme à tâtons ; il fait nuit ; Les petits enfants nus tendent leurs mains funèbres ; Le crime, antre béant, s’ouvre dans ces ténèbres ; Le vent secoue et pousse, en ses froids tourbillons, Les âmes en lambeaux dans les corps en haillons : Pas de cœur où ne croisse une aveugle chimère. Les enfants, ces innocents cruels, La suivent dans la rue avec des cris de joie. Regardez cette salle où le peuple fourmille ; Ce riche y vient juger ce pauvre. Écoutez. Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit . Il vient. Voici une lecture analytique du poème de Victor Hugo "Melancholia" réalisée en classe de 1ère en français dans le cadre de la séquence "Écriture poétique et quête du sens, du Moyen Âge à nos jours". La foule, pour l’entendre, autour d’elle se rue. Qui grince des dents ? Le poème que je préfère parmi ceux de mon anthologie, est "Mélancholia" de Victor Hugo car c'est une poèsie très engagée et très virulente contre le travail des enfants. Ce site est dédié à la poésie et aux personnes qui rendent la poésie possible: les poètes et leurs lecteurs. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Victor Hugo met en opposition la beauté et l'innocence des enfants soumis à un travail asservissant qui entraine la perte de leurs capacités et de leur potentiel. Hélas, et maintenant, deuil et pleurs éternels ! Va-t-en, infâme ! L’hiver, dans les temps froids ; Un pauvre a pris un pain pour nourrir sa famille. Il se livre à un véritable réquisitoire contre les exploiteurs et le capitalisme moderne naissant. Dans ce poème à caractère pathétique, Victor Hugo nous fais part de ses sentiments et de ce qu'il voudrait : la liberté et …