Certaines provinces situées aux extrémités de ce vaste espace géopolitique ont perdu contact depuis des siècles, et leur sort est l’objet de conjectures, voire de légendes. Ce qui est par contre à double-tranchant est la persistance avec laquelle l’auteur va lui en faire baver, la plupart du temps sans Deus ex Machina venant bien commodément le tirer d’affaire. Gagner la guerre tome 2 est l’un des incontournables de la … Merci Vert ! Avec ce livre, je me retrouve dans une situation inhabituelle. Voilà une critique que nous étions nombreux à attendre de pied ferme ! Et maintenant j’ai hâte de découvrir la trilogie de Lynch, que des promos numériques inopinées ont fait glisser dans ma PAL. Pourtant, ce serait être de mauvaise foi que de critiquer une Åuvre parce quâil nivelle par le haut à lâheure où lâon fait tout pour favoriser le nivellement par le bas, notamment en ce qui concerne la langue française. Ou tout simplement est-ce le fait que dans un contexte Dark Fantasy, cette évolution était-elle plus ou moins logique et inévitable. cela ne vous coûte strictement rien de plus, Gagner la guerre – Jean-Philippe Jaworski. La France contemporaine est en paix depuis la fin de la guerre d’Algérie, mais le narratif politique de la guerre s’est imposé depuis 2015 à la suite des attentats terroristes perpétrés sur le territoire national. Ceci étant dit, je ne m’offusque pas : cela s’intègre au personnage, à l’histoire, au sous-genre. L’Italie de la Renaissance revue au travers d’un prisme Fantasy est un contexte finalement assez courant en Fantasy (Historique), et d’autres l’ont employé avant Jean-Philippe Jaworski, notamment Scott Lynch et bien entendu le pape du genre, Guy Gavriel Kay (dans Tigane). Sans crier au génie (mais pas loin^^), j’ai trouvé que c’était un excellent roman. Il y avait donc une forte pression dans le pays pour y mettre fin. Bon, soyons honnête après le magistral coup de coeur pour Gagner la guerre (le roman), il était quasiment impossible que je craque autant pour la BD. En Mai 2018, paraissait Ciudalia, le premier tome de l’adaptation en BD par Frédéric Genêt du roman de fantasy Gagner la guerre de Jean-Philippe Jaworski. Je fais parti des rares à ne pas apprécié ce roman, pour moi le style est tres bien mais ne fais pas tout. Une raison était l’Union soviétique. : elle est exceptionnelle, il n’y a pas d’autre mot. Pire encore, l’auteur, par la voix du Podestat, se permet un « Après tout, vous n’êtes qu’une femme » que j’ai trouvé de fort mauvais goût. Une fois encore, je suis d’accord avec toi sur le travail de l’éditeur qui mériterait un peu d’allégement pour le bien du roman et des autres romans. Pour ceux qui concernent le Vieux Royaume, oui, sans aucun doute (bien que je n’en ferai pas vraiment une priorité). Pour le coup, je te conseille vraiment Rois du monde, c’est totalement différent de ce que j’ai déjà pu lire sur le sujet. à cela sâajoutent dâautres ramifications, dont les péripéties propres au personnage que lâon suit et ses pensées, qui nous font comprendre avec de jolies tournures à que les seules choses quâil réclame, ce sont les petits plaisirs de la vie⦠Certes, cela ne sera pas au goût de tout le monde. C'est du Machiavel en BD : sale, sournois, retors et cruel mais avec une superbe narration. Récit du Vieux Royaume, Gagner la guerre, Jean-Philippe Jaworski, Gallimard. Je me suis vraiment ennuyé mais l’ai quand même fini pour voir si…mais rien. Des milliers de livres avec la livraison chez vous en 1 jour ou en magasin avec -5% de réduction . Est-ce que je vais lire d’autres livres ou recueils de l’auteur ? Nous sommes dans un monde imaginaire fortement inspiré de la renaissance italienne. Le cas Jaworski est compliqué, il est dressé comme un modèle de fantasy made in france mais pour moi c’est pas non plus le parfait « best of the best ». Il est « juste » très bon (c’est du 4 étoiles, pas 5, quoi). ( Déconnexion / Gagner la Guerre donc est un roman de fantasy qui fait indirectement suite au recueil de nouvelles Janua Vera du même auteur, et qui compose avec lui le Récit du Vieux Royaume. Quoi qu’il en soit, de mon côté j’ai été happé par le livre de Lynch, et je dirai moi aussi que si je suis d’accord avec cette lacune que tu pointes à son sujet, pour moi elle est mineure face à l’immensité de ses qualités ð. sur la même longueur (et ça fait plaisir (écrit en 2013) : « J’ai trouvé le livre un peu long. Je pense au contraire, vu la critique plus haut, que Rois du monde est a fortement deconseiller… Le style est devenu imbitable, cela dessert le recit a un tel point qu’on ne savoure plus la beaute littéraire, je trouve. C’est un bon moyen de rentrer dans le récit, d’ailleurs je conseillerai de commencer par Mauvaise Donne ou par la BD, histoire de lire tout ça dans l’ordre. Spécifiquement, ce n’est pas l’auteur qui dit « après tout vous n’êtes qu’une femme », c’est Leonide Ducatore, et ce faisant il montre qu’il n’a pas compris ce que Benvenuto lui disait sur sa fille – il n’a vu en elle ET NE VOIT TOUJOURS EN ELLE qu’un pion, pas une personne, alors qu’il voit son fils Belisario ou son neveu Cesarino comme des personnes. Mais je me suis résigné ! Et comme je le précise en conclusion, j’ai envie d’en savoir plus sur le Vieux Royaume. Et là , c’était vraiment trop limite. Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter: Vous commentez à lâaide de votre compte WordPress.com. Ping : Gagner la guerre de Jean-Philippe Jaworski – L'épaule d'Orion, Ping : Gagner la guerre, de Jean-Philippe Jaworski : ma critique en retard (d’une guerre) – Journal d'un Curieux, Ping : Gagner la Guerre – Jean-Philippe Jaworski | Les Lectures de Xapur. Changer ), Vous commentez à lâaide de votre compte Twitter. – Il y aurait eu un élagage éditorial à faire, qui n’a pas été réalisé, en tout cas pas assez : le roman est trop verbeux, notamment au niveau d’omniprésentes et interminables descriptions qui nuisent souvent au rythme (comme l’a déclaré Stephen King, « la description commence dans l’imaginaire de l’auteur, mais doit finir dans celui du lecteur »), mais pas seulement. Ah mais c’est chouette tout ça ! Changer ). Si je poste ce n’est pas pour dire cela, c’est parce que je relève je crois une et une seule erreur d’interprétation dans cette critique, concernant le rôle des femmes – j’admets qu’il est mince mais ce sont les sociétés évoquées qui veulent ça, pour atteindre un degré de contrôle sur sa destinée il y faut qu’une femme soit connaisse la magie soit profite de circonstances très favorables, une haute naissance étant aussi fort utile – deux femmes de pouvoir même si on ne les voit pas agir: la Rose Sublime et la duchesse Audéarde de Bromael. Bien sûr, il est malaisé pour moi, avec les lectures d’un seul roman et d’une unique nouvelle au compteur, de juger l’ensemble de sa carrière, mais sur ce que j’ai eu l’occasion de lire personnellement, le qualificatif de génie est, dans son cas, vaguement exagéré. J’ai la nette impression qu’on aurait pu enlever des dizaines de pages, ou en tout cas écourter bien des passages, sans porter tort à ce livre, bien au contraire. – Certains points de l’intrigue (Falci, la nature de la relation avec le Macromuopo) sont ultra-prévisibles. Mais rien ne les empêchera de lire le premier tome par la suite, lorsqu’ils auront été conquis par la force, le suspense, le dépaysement, les intrigues et la magie de ce tome 2. Couverture de Gagner la Guerre des éditions Les Moutons Ãlectriques, Publié aux éditions Les moutons électriques, en 2009, Gagner la Guerre de Jean-Philippe Jaworski décape tant il fait preuve dâoriginalité tout en maniant un style que lâon nâespérait plus trouver aujourdâhui, tant il ne répond plus aux critères de rentabilité.Â. Et, pour tout dire, je lis avec une pointe d’envie : il n’est pas rare, quand je referme doucement ce roman pour le poser sur ma table de chevet, de me dire « Ah ! Ils m’ont rappelé le mauvais garçon, noceur, coureur de jupons et buveur, d’un des plus fameux Livres dont vous êtes le héros, La créature venue du Chaos, ce qui ne serait d’ailleurs guère étonnant compte tenu du passé de l’auteur en matière de Jeu de rôle. Sauf que je l’ai fait lire à un ami qui ne connaissait pas le roman, et le fait est qu’il a lui aussi trouvé le rythme trop haché, trop cassé. Tu as parfaitement raison de souligner le registre de langage à géométrie variable selon la classe sociale des interlocuteurs, c’est effectivement une force du roman sur laquelle je n’ai pas assez insisté dans ma critique. Ceux qui nâaiment guère les livres qui ressemblent à des briques sont prévenus, mais Gagner la Guerre vaut largement le détour pour passer outre. J’espère que tu liras Janua Vera un jour (pour le coup y’a plus de variété dans les styles et types de récits). J’ai déjà de plus en plus de mal à supporter les trilogies, alors le fait qu’elles débordent me démotive encore plus ! The A(pophis)-Files â épisode 2 : le vaisseau spatial – véhicule, symbole, décor, élément d’intrigue… personnage ! ( Déconnexion / Bref, un peu de sérieux : même sans parler du caractère explicite ou sombre de la chose, une Fantasy Historique inspirée essentiellement par les intrigues de Cour italiennes de la Renaissance ne peut tout simplement pas faire l’impasse sur le coup de dague dans le dos, le poison, les manigances et j’en passe, ce serait complètement irréaliste. Pour un auteur capable d’une telle subtilité dans la rédaction, sur le plan stylistique, de sa prose, voilà qui est quelque peu surprenant autant que décevant. Mais la plupart du temps (et c’est le cas ici), ce sont les qualités d’écrivain de l’auteur qui créent une telle dichotomie au sein du lectorat. Et c’est d’autant plus intéressant que le protagoniste va douter pratiquement jusqu’au bout des personnes qui cherchent à obtenir sa confiance, tant la plupart des puissants qu’il sert, auxquels il est associé ou opposé jouent un double, voire un triple jeu. Ainsi, Gagner la Guerre fait suite à cette mise en bouche. (Tu connais mon avis sur ce roman, je fais partie de ceux qui hurlent sans complexe au génie.). Mais même si Hitler n’avait pas fait la guerre à la Russie, Pearl Harbor aurait eu lieu parce que les Japonais prenaient leurs décisions sans consulter l’Allemagne. De plus, pendant que vous êtes occupé, même inconsciemment, à penser « bon sang, qu’est-ce que son écriture est agréable / pénible… », vous établissez, que vous le vouliez ou non, une certaine forme de distance, que ce soit en terme d’empathie ressentie pour les personnages ou d’immersion dans l’univers et / ou l’intrigue. En quoi consiste ce plan d’action opérationnel pour le bien-être équin ? Je pensais m’abstenir pour celui-ci mais finalement il m’a l’air pas mal du tout ð, Finalement tu es moins critique que je ne l’imaginais, ou le craignais. La seule critique que ses détracteurs pourraient peut-être émettre à lâencontre du roman de Jaworski ; une certaine forme dâélitisme stylistique et scénaristique vis-à -vis de ce que produit lâoligopole éditorial. Pour le moment, je suis sidéré. Gagner la guerre, tome 1 : Ciudalia de Frédéric Genêt et Jean-Philippe Jaworski Vous pouvez copier ce code html en fin d'article de blog, ça affichera un logo livraddict qui fera office de … ( Déconnexion / Ce livre vous intéresse, vous êtes client dâAmazon et souhaitez soutenir le blog ? Comme de très nombreux autres pays, Ciudalia est issu de la balkanisation du Vieux Royaume, en fait un analogue de l’Empire romain qui s’est désintégré en une multitude de nations rivales, dont certaines n’existent que pour servir de tampon entre deux anciens belligérants. J’attendais ta critique avec impatience. A Ciudalia, on passe du langage courtois, à l’argot, à l’outrancier. Parmi toutes les qualités que je trouve à ce roman, il y a cet effort fait de varier le langage en fonction des personnages et des milieux croisés. Si seulement je pouvais écrire comme cela ! Trop d'attentes, trop d'émotions. Free shipping .... Gagner une guerre, c'est bien joli, mais quand il faut partager le. Gagner la Guerre - Tome 1 - Ciudalia French | CBR | 70 pages | 172 MB Gagner la guerre mérite d’être lu, tout en étant conscient que s’il s’agit d’un très bon roman, il n’est pas aussi parfait qu’on a pu le dire. Pour faire la guerre, et la gagner, la capacité d’innovation d’une nation ou d’un peuple a toujours été un atout de taille. Malgré cela, ne boudons pas notre plaisir : Gagner la guerre fait partie de ces rares romans de Fantasy française qui tutoient des sommets qu’on croyait jusque là réservés aux ténors anglo-saxons, les Tolkien, Glen Cook et compagnie. Il s’agit d’un mélange de Fantasy Historique (variante : dans un monde secondaire, mais très inspiré par une époque / région / civilisation précise du nôtre), de son sous-genre la Swashbuckling Fantasy ( = de cape et d’épée), de Fantasy politique (les deux variantes : intrigues intra- et inter-royaumes), de Fantasy de crapules (c’est ce qu’est le protagoniste, à la base) et peut-être surtout de Dark Fantasy (que ce soit au niveau de la complexité de la palette morale et psychologique des personnages, du côté explicite de la chose ou de sa noirceur omniprésente, bien que pas dépourvue non plus d’une certaine flamboyance). Changer ), Vous commentez à lâaide de votre compte Google. L’enfoiré ! Bon, ce n’est pas un de tes romans culte? Gagner la Guerre fait suite à la nouvelle Mauvaise donne du recueil Janua Vera, publié deux ans plus tôt.