Projet fondé sur le parcours associé au roman La Princesse de Clèves. Pour la reine, la politique semble même primer sur l’amour : « Il semblait qu’elle souffrît sans peine l’attachement du roi pour la duchesse de Valentinois ». Témoignage de son époque, et du manque de liberté des femmes, elle … ♦ La Princesse de Clèves : le vol du portrait (lecture linéaire) En 1678 paraît un roman entouré de mystères, anonyme, et original pour l'époque par son court format : quatre tomes et quelques deux cents pages, là où les romans s'écoulaient sur plusieurs milliers de pages. La suite de cet incipit dépeint la manière avec laquelle règne la reine auprès du roi. On peut noter l’effet d’écho sonore dans l’expression « si profonde dissimulation » qui renforce la mystère qui entoure cette cour où tout n’est que faux-semblant. Son mari ne comprend pas sa démarche et insiste donc pour savoir. Le roi l’avait épousée lorsqu’il était encore duc d’Orléans, et qu’il avait pour aîné le dauphin, qui mourut à Tournon, prince que sa naissance et ses grandes qualités destinaient à remplir dignement la place du roi François premier, son père. Elle l’avoue à son époux alors que le duc de Nemours est caché dans cette scène. ♦ La Princesse de Clèves, l’aveu au mari (lecture linéaire) La princesse de Clèves – Mme de La Fayette – Contrôle de lecture – 1 ère. Cordialement, Eugénie Hecquet. ♦ La Princesse de Clèves, excipit (lecture linéaire) Ce roman, écrit en plein classicisme, alors que l’amour précieux est le sujet favori de… Nous verrons d’abord une scène d’aveu divisée en trois parties : le discours de Mme de Clèves, puis la réaction de son époux et enfin la réponse de ce dernier à cette nouvelle. Bonjour une petite questions concernant cette phrase: Henry II est ainsi « un prince que sa naissance et ses grandes qualités destinaient à remplir dignement la place du roi François premier, son père » (II, A). La Princesse de Clèves, incipit, introduction. La dissimulation évoquée ici est une notion importante dans cette cour gouvernée par le paraître, où chacun cache ses véritables sentiments, comme le fera la princesse de Clèves. Ce texte est extrait […] Vérifie notamment l'orthographe, la syntaxe, les accents, la ponctuation, les majuscules ! Cette cour se caractérise par « La magnificence et la galanterie ». Madame de La Fayette, aristocrate mondaine, publie La Princesse de Clèves en 1678. Elle fait un mariage de raison avec le Prince de Clèves mais rencontre à un bal le duc de Nemours dont elle tombe amoureuse. En 1678, la publication anonyme de La Princesse de Clèves déclenche une vive polémique. Mais cette passion amoureuse est également « violente ». Ces jeux permettent aux membres de la cour de prouver leur amour, comme le roi avec son amante : « les couleurs et les chiffres de madame de Valentinois paraissaient partout ». Entre splendeur et violence, cette cour semble bien ambivalente. Au troisième paragraphe, l’incipit se prolonge avec un portrait élogieux de Catherine de Médicis, l’épouse du roi. La jeune femme combat cette passion mais une nouvelle rencontre entre les deux personnages ravive cet amour. « La magnificence et la galanterie n’ont jamais paru en France avec tant d’éclat que dans les dernières années du règne de Henri second. Corrigé ici. Son goût pour la manipulation, la dissimulation et le libertinage s'est forgé très tôt. Derrière la description de la Cour d’Henri second, le lecteur de Mme de la Fayette peut ainsi deviner la cour de Louis XIV. Ce roman historique raconte les tourments amoureux de la belle et jeune princesse au sein de la somptueuse cour d’Henri II. En quoi cet incipit dresse-t-il le tableau d’une cour somptueuse régie par les passions amoureuses ? ♦ La Princesse de Clèves, scène des palissades (lecture linéaire) La Princesse promet en effet un aveu au début de l’extrait au présent à valeur de futur proche « je vais vous faire un aveu » mais ne prononce jamais le nom de son amoureux. vous m’avez été d’une grande aide pour préparer mes Ds ainsi que mon bac. Il s’agit donc d’un incipit ambivalent à bien des égards qui souligne que la féérie peut cacher la tragédie. Madame de La Fayette est née en 1634 et décédée en 1693, c’est une aristocrate qui fréquente l’hôtel de Rambouillet. Dans ce roman, l’action se passe à la cour d’Henri II en 1558 et de François II en 1559 : une jeune fille de l’aristocratie, Mademoiselle de Chartres a reçu une éducation exemplaire et vertueuse. Loin de composer un couple royal idéal, le roi et la reine incarnent ainsi les intrigues et les désordres secrets de la cour, qui sont dus aux passions. Atala lui vaut son premier vrai succès littéraire. Cet héroïsme est accentué par le chiasme « Je vous demande mille pardons, si j’ai,  qui fait songer à la grandeur des héros Cornéliens confronté à un choix difficile entre amour et devoir. 1. 2011-2021 - Amélie Vioux - Droits d'auteur réservés - Tous les articles sont protégés AVANT publication - Reproduction sur le WEB interdite - Mentions légales -. La Princesse de Clèves se présente donc d’emblée comme le tableau d’une époque passée. L’héroïne éponyme est déchirée entre la vertu morale et et le désir amoureux. Certifiée de lettres et retraitée, j’aide parfois des élèves à réviser leur oral de bac et je me félicite chaque fois la richesse de ce site que je ne manque ni de consulter ni de leur recommander. La rencontre entre la Princesse de Clèves et le Duc de Nemours est pour le lecteur un événement attendu et retardé par des péripéties romanesques, en effet Melle de... 8 mai 2012 ∙ 7 minutes de lecture Elle fait un mariage de raison avec le Prince de Clèves mais rencontre à un bal le duc de Nemours dont elle tombe amoureuse. La retraite à Coulommiers de la princesse a pour but l'éloignement : "m'éloigner de la cour", "je veux éviter les périls", "me retirer de la cour". Ce roman psychologique est novateur de par l’épaisseur de l’intériorité des personnages. Les périphrases (« pas moins violente », « il n’en donnait pas des témoignages moins éclatants ») sont caractéristiques d’une écriture précieuse et élégante, qui s’adresse à d’autres aristocrates. La brièveté de la phrase exprime le respect dû aux règles de la bienséance. Merci de laisser un commentaire ! Le portrait physique de la reine est élogieux : « Cette princesse était belle […] ; elle aimait la grandeur, la magnificence, et les plaisirs. » On retrouve le même procédé d’énumération ternaire qui fait écho au portrait du roi, ainsi que le terme de « magnificence » qui ouvrait le roman. Tu peux également retrouver mes conseils dans mon livre Réussis ton bac de français 2021 aux éditions Hachette. Tu accéderas gratuitement à tout le contenu du site et à mes meilleures astuces en vidéo. Choderlos de Laclos, militaire de l’époque des Lumières, publie, en 1782, anonymement un roman épistolaire qui rencontre un énorme succès mais fait scandale : Les Liaisons dangereuses. Lisez ce Archives du BAC Commentaire de texte et plus de 250 000 autres dissertation. Cet incipit romanesque dresse un tableau élogieux de la cour d’Henri II qui constitue le décor historique de ce roman. La reine Catherine de Médicis est définie par « son humeur ambitieuse », ce qui révèle combien l’ambition politique régit également cette cour splendide. Le terme pascalien de « divertissement » dénonce une agitation qui éloigne de la vérité (Les Pensées de Pascal contiennent une liasse « Divertissement » dans laquelle Pascal montre que l’homme fuit la misère de sa condition en s’adonnant à des activités vaines qui le détournent de sa condition de mortel). On a l’impression que la princesse s’ingénie à tourner autour du mot « adultère » sans le prononcer. Réussite qui ne s’est pas faite sans fracas ou quelques pertes. Le roi offre l’exemple admirable d’une « passion pour Diane de Poitiers » à la fois longue (« plus de vingt ans ») et intense. Mais évoquer le passé permet souvent à l’auteur de parler du présent de manière indirecte : on appelle ce procédé la distanciation. – Mme de La Fayette : (voir fiche sur l’incipit de La Princesse de Montpensier). La Princesse de Clèves, extrait étudié : Cet incipit de La Princesse de Clèves s’ouvre sur un tableau élogieux du roi Henri II (I). Merci également pour vos analyses, elles me sont très utiles pour le bac de français. Uniquement disponible sur LaDissertation.com, L'aveu De La Princesse De Cleves A Son Mari, Incipit De La Princesse De Clèves, Analyse, Commentaire Littéraire sur le roman La princesse de Clèves de Madame de la Fayette: La Scène De L'aveu, Commentaire Littéraire sur La Scène De L'aveu dans le roman La Princesse De Clèves de Madame de la Fayette, Analyse Du Portrait De La Princesse De Clèves (roman) de Mme de Lafayette, Analyse De La Princesse De Clèves de Marie-Madeleine de La Fayette, Analyse du roman La Princesse de Clèves de Mme de Lafayette, La Rencontre De La Princesse De Clèves Et Du Duc De Nemours, Analyse portrait de Mlle de Chartres, la princesse de Clèves, Mme de Lafayette, Analyse de l'incipit de la princesse de Clèves, Analyse littéraire de La Princesse de Clèves, Commentaire Oral, Analyse de l'Incipit, La Princesse de Cleves, Bac de Français, La princesse de Clève: citation - ligne - procédés -analyse, Analyse linéaire: La Princesse de Clèves: extrait de l'aveu de La princesse de Clèves à son mari, Commentaire Composé La Princesse De Cleves. Ce roman historique raconte les tourments amoureux de la belle et jeune princesse au sein de la somptueuse cour d’Henri II. Chacun tente d’identifier l’auteur de cet ouvrage avant que Mme de Lafayette avoue à demi-mots l’avoir écrit dans une lettre adressé à l’un de ses amis. Elle épouse en 1655 le comte de La Fayette et tient salon à Paris. Sur mon site, tu trouveras des analyses, cours et conseils simples, directs, et facilement applicables pour augmenter tes notes en 2-3 semaines.  de son mari en donnant une image positive d’elle-même à travers le champ lexical de l’innocence qui inclut les mots « innocence » « conduite » « intentions » « force » « nulle marque de faiblesse ». Elle réussit donc la prouesse de confesser l’adultère tout en ne l’exprimant pas. Elle épouse en 1655 le comte de La Fayette et tient salon à Paris. ! La fonction d’un incipit romanesque est de délivrer les informations nécessaires pour comprendre l’œuvre. Les caractéristiques de la tragédie sont présentes à travers le champ lexical de la douleur « demeuré » « la tête appuyée sur ses mains » « larmes » « mourir de douleur » et la gestuelle tragique « la tête appuyée sur ses mains » « à ses genoux » « l’embrassant en la relevant ». Henry II est ainsi dévalorisé, il ne pense qu’à samuser. La princesse veut éviter de voir le duc de Nemours. Cette page est un moment critique du roman, où la Princesse de Clèves reconnaît à son mari son amour pour un autre. En quelle année a été publié le roman ? ♦ Biographie de Madame de La Fayette (en vidéo). Cette scène est toutefois bien singulière et peut également donner l’impression de n’être qu’une illusion de sentiments vertueux. La Princesse de Clèves, Madame de Lafayette. Elle a écrit deux romans, dont La Princesse de Clèves, roman précieux où domine l’analyse psychologique. • Princesse de Montpensier Dans ce roman, l’action se passe à la cour d’Henri II en 1558 et de François II en 1559 : une jeune fille de l’aristocratie, Mademoiselle de Chartres a reçu une éducation exemplaire et vertueuse. dame de son rang dérogerait à l'usage, en s'avouant auteur. Ce groupe nominal qui ouvre le roman énonce deux notions-clefs dans l’intrigue à venir : Le narrateur montre tout d’abord que la cour est régie par l’étiquette : « La présence de la reine autorisait la sienne. » (Celle de Diane de Poitiers). Le terme « cercle » renvoie à la tragédie : il insiste sur le fait que la cour est un espace clos, où la beauté et l’insouciance suscitent l’amour, puis la souffrance, comme ce sera le cas pour la princesse de Clèves. Cette cour est donc bien un univers du paraître. A quelle période se passe l’histoire du roman ? Ce prince était galant, bien fait et amoureux ; quoique sa passion pour Diane de Poitiers, duchesse de Valentinois, eût commencé il y avait plus de vingt ans, elle n’en était pas moins violente, et il n’en donnait pas des témoignages moins éclatants. « La galanterie » est un terme ambivalent : il désigne une attitude respectueuse ; mais aussi à un comportement séducteur, dangereux pour la vertu des femmes. Cet aveu est par ailleurs plus une défense qu’un aveu d’une culpabilité et excepté la demande de « mille pardons » dans une formule très convenue, la princesse de Clèves, dans cet aveu, est avocate d’elle-même et utilise tous les dispositifs rhétoriques traditionnels. I. L’aveu singulier de la Princesse de Clèves : (jusqu’à « aimez-moi encore, si vous pouvez »), Son aveu est pudique et sa passion pour le duc de Nemours n’est évoquée qu’au moyen de l’euphémisme « et si j’ai des sentiments qui vous déplaisent, du moins je ne vous déplairai jamais par mes actions ». Les dynamiques conduisant à l’excipit tragique sont ainsi déjà mises en place. Elle conte sa jeunesse à Valmont de manière réaliste afin de lui montrer sa supériorité dans l'art de piéger son entourage. Cet extrait des Liaisons dangereuses nous renseigne sur la jeunesse de la marquise de Merteuil. Refusant aussi bien l'idéalisation des romans précieux que la démystification des Je suis professeur particulier spécialisée dans la préparation du bac de français (2nde et 1re). Merci pour ces synthèses d’une clarté lumineuse. (Troisième paragraphe, de « La présence de la reine autorisait la sienne » à « son père« ). Le roi est quant à lui dépeint comme un séducteur, ce qui contredit la vertu qu’il est censé incarner : « Ce prince aimait le commerce des femmes, même de celles dont il n’était pas amoureux. ». ♦ La Princesse de Clèves : le film Merci pour votre réponse, La Princesse de Clèves sera justement victime de la galanterie du duc de Nemours. ♦ « La magnificence », synonyme de « grande beauté » C’est en définitive un aveu où elle n’avoue pour ainsi dire rien et clame son innocence. La Princesse de Clèves : le portrait de Mlle de Chartres, La Princesse de Clèves : le vol du portrait, La Princesse de Clèves, scène des palissades, La technique INCONTOURNABLE pour faire décoller tes notes en commentaire. C’est bien Catherine de Médicis qui gouverne et prend les décisions importantes ? En effet, le roi manifeste publiquement son amour pour son amante, la fameuse Diane de Poitiers, et non pour son épouse. Cet incipit (première page d’un roman) propose un tableau historique de la cour de France où évolue la princesse de Clèves. Elle tente tout d'abord de se sortir de ce mauvais pas en ne répondant pas et en feignant l'ignorance : "Je vous assure, madame, reprit Mme de Clèves, qui paraissait un peu embarrassée, que je ne devine pas si bien que vous pensez." II. La jeune femme combat cette passion mais une nouvelle rencontre entre les deux personnages ravive cet amour. Elle l’avoue à son époux alors que le duc de Nemours est caché dans cette scène. Amélie Vioux, professeur particulier de français, je vous aide à booster vos notes au bac de français. Introduction • Le plus célèbre roman Mme Lafayette, La Princesse de Clèves s’achève par la mort paisible de l’héroïne éponyme. Ainsi, sans lui en dire pour autant la raison, c'est en lui faisant lire Mme de Lafayette qu'on entend l'initier à la condition féminine. ♦ La Princesse de Clèves : résumé (0,5 point) 2. Ce texte constitue la fin du roman ou excipit. • Quelques années auparavant, en 1662, Madame de La Fayette écrit La Princesse de Montpensier, roman historique qui raconte la passion amoureuse qui s’empare du personnage principal. Le narrateur adopte le ton d’un chroniqueur historique, ce qui est surprenant dans un roman. Ce prince aimait le commerce des femmes, même de celles dont il n’était pas amoureux ; il demeurait tous les jours chez la reine à l’heure du cercle, où tout ce qu’il y avait de plus beau et de mieux fait, de l’un et de l’autre sexe, ne manquait pas de se trouver. », Commande ton livre 2021 en cliquant ici ↓. Alors en quoi cette scène d’aveu montre-t-elle que Mme de la Fayette est une moraliste ? Lisez ce Art Commentaire de texte et plus de 250 000 autres dissertation. Comme il réussissait admirablement dans tous les exercices du corps, il en faisait une de ses plus grandes occupations. ♦ « la galanterie » qui désigne une conduite fondée sur la distinction, notamment dans les relations amoureuses. L’humeur ambitieuse de la reine lui faisait trouver une grande douceur à régner ; il semblait qu’elle souffrît sans peine l’attachement du roi pour la duchesse de Valentinois, et elle n’en témoignait aucune jalousie, mais elle avait une si profonde dissimulation, qu’il était difficile de juger de ses sentiments, et la politique l’obligeait d’approcher cette duchesse de sa personne, afin d’en approcher aussi le roi.